Internet dans le monde aujourd’hui, c’est : 9 milliards d’appareils, dont 2 milliards de smartphones, 1 milliard d’ordinateurs, 5 à 7 milliards d’objets connectés, 45 millions de serveurs, 800 millions d’équipements réseaux, etc… Des chiffres qui donnent le tournis, surtout lorsqu’on sait que l’essentiel des impacts environnementaux découlent de la fabrication de nos appareils et de leur fin de vie, si elle est mal gérée. A elle seule, la fabrication d’un ordinateur nécessite pas moins de 240 kg de combustibles fossiles, 22 kg de produits chimiques, et 1,5 tonnes d’eau !
Mais ce n’est pas tout, il existe une autre forme de pollution, qui elle est générée par notre utilisation du web : la pollution digitale. Une pollution qui contrairement à son nom, n’a rien de virtuelle et est bien concrète. Son principe est simple : toutes les données internet, tous les mouvements sur le web sont stockés quelque part. Le cloud n’est pas dans les nuages ! Pour fonctionner, internet a besoin de données stockées dans des data centers. Il y en a aujourd’hui des millions partout dans le monde. Les serveurs d’un data center génèrent une chaleur considérable qu’il faut limiter pour qu’ils fonctionnent correctement. Chaque centre possède donc un système de refroidissement qui garde une température constante d’une vingtaine de degrés, une particularité qui demande une grande quantité d’énergie. Les innovations techniques tentent de limiter cette consommation d’energie en optimisant le fonctionnement de ces centres, en utilisant des énergies vertes, ou des systèmes de récupération de chaleur, mais en tant qu’utilisateurs, nous avons aussi la possibilité de diminuer cette pollution, par des gestes simples, à mettre en place au quotidien !